Par les preuves de l’existence de Dieu, nous avons dégagé quelques attributs de Dieu. Dieu est cause de tout, nécessaire, suprême intelligence, immobile, fin de toutes choses. A partir de là, nous pouvons dire beaucoup d’autres choses sur Dieu. Ce sont ses attributs, qui ne conviennent qu’à Lui seul. Mais avant pouvons nous définir Dieu ?
Tout ce que nous avons dit de Dieu jusque là pourrait (et devrait) être affirmé par les seules forces de notre intelligence naturelle. Pourtant, nous savons beaucoup d’autres choses sur Dieu, par la Révélation, des choses qu’il est impossible de savoir autrement que par la Foi. Ce sont les mystères.
Entre Dieu (infini et totalement simple, puisqu’aucune distinction n’existe en Lui, pas même celle d’existence et d’essence) et l’homme (composé d’une âme et d’un corps), il y a place pour des créatures entièrement spirituelles où l’essence et l’existence sont distinctes, comme l’être et l’agir, mais qui n’ont pas de matière. La Révélation de Dieu nous dit qu’ils existent. Elle les appelle les Anges.
Introduction : L’homme est une créature composée d’une âme et d’un corps. Cette dualité de l’homme le place au plus bas des êtres spirituels et au sommet des êtres matériels. Elle pose aussi l’homme comme un être très compliqué, le ̏ cœur ̏humain étant ce Lieu de rencontre de la chair et de l’esprit.
Introduction : Sitôt après la chute originelle Dieu a promis un sauveur et un rédempteur. Le Messie ̏envoyé ̏ est le fils de Dieu fait homme. Sa venue dans la chair (le corps et, par lui, la nature humaine) est appelée Incarnation (In carne = action de venir dans la chair). Ce mystère est donc celui du Fils de Dieu fait homme. On l’appelle Notre Seigneur (parce qu’Il est Dieu). Jésus (c’est son nom = Sauveur), Christ (oint, Il a reçu l’onction de la divinité sur son humanité).
L’ÉGLISE (première partie) Notre Seigneur n’a pas voulu que nous nous sanctifions et nous sauvions tout seuls (comme le pensent les protestants) mais dans et par une société qu’Il a instituée pour cela : l’Église. C’est en Elle qu’Il est toujours parmi nous : « Voici que je suis avec vous jusqu’à la consommation des siècles ».
I – LE PAPE Parce qu’Elle est une société visible, l’Église doit avoir un chef visible. Or, Notre Seigneur, quoiqu’Il reste avec nous jusqu’à la consommation des siècles, n’est plus visible depuis son Ascension dans la gloire. Il a donc établi un représentant visible de son Autorité : c’est le pape.
Nous avons vu (leçon VI) que l’âme est immortelle, dépassant infiniment la matière. Il nous faut donc étudiez ce qu’est la mort, et quel est le sort des âmes après elle. C’est ce qu’on appelle les fins dernières (ou encore eschatologie = qui concerne les fins dernières).
Introduction : La religion catholique n’est pas seulement un dogme que l’on croit, une morale que l’on pratique ; elle est aussi une vie d’union à Dieu qui permet de ̏transformer ̏la vérité reçue en fidélité à Dieu. Le principe de cette vie divine nouvelle est la grâce.
La prière est, avec les sacrements, le moyen ordinaire par lequel Dieu donne sa grâce. On peut parfois être privé des sacrements. Mais, à personne, on ne peut enlever ce moyen premier, sûr et efficace de recevoir les faveurs divines.
Leçon 14 : Les Sacrements
Introduction : Les deux moyens ordinaires de la Grâce sont la prière et les sacrements. Au nombre de sept (de foi définie au Concile de Trente) ils sont les ̏ institutions de la faveur divine ̏.
Premier des sacrements, le baptême est la naissance dans la vie divine, la porte des autres sacrements (Janua sacramentorum) et celui qui fait devenir chrétien. Le mot vient du grec = plonger dans l’eau.
C’est le sacrement de la croissance et de la plénitude. Il parachève les dons du Baptême et permet, par la surabondance de ses grâces, de vivre en bon chrétien, non seulement pour soi-même mais à la face du monde. D’où son importance aujourd’hui.
C’est le sacrement qui efface les péchés commis après le Baptême. Il est fait de soi pour les péchés graves, quoiqu’on puisse se confesser pour son avancement et sa sanctification. Il est unique : le Concile de Trente l’appelle « l’unique planche de salut après le naufrage » (= le péché mortel).
L’Eucharistie (du grec = action de grâces) est le sacrement du Corps et du Sang de Notre Seigneur Jésus-Christ, offerts à Dieu en Sacrifice pour la rémission des péchés.
La Messe catholique est le renouvellement du sacrifice de la Croix offert à Dieu de façon non sanglante par le ministère des prêtres (Concile de Trente. La « Fraction du pain » (Actes des Apôtres) son vocable le plus vénérable est « Saints mystères » où sont renouvelés aussi la Résurrection et l’Ascension du Seigneur. Tout le mystère de notre salut.
Introduction : Deux sacrements sanctifient les états de vie : l’un pour l’accroissement de la société chrétienne (le mariage), l’autre pour gouverner cette société (l’ordre)