Qu’y a-t-il après la mort? Le bon Dieu juge-t-il chacun au regard de sa vie?
Le Catéchisme de l’Église catholique enseigne que “la mort met fin à la vie de l’homme comme temps ouvert à l’accueil ou au rejet de la grâce divine manifestée dans le Christ“.
«Chaque homme reçoit dans son âme immortelle sa rétribution éternelle dès sa mort en un jugement particulier qui réfère sa vie au Christ, soit à travers une purification, soit pour entrer immédiatement dans la béatitude du ciel soit pour se damner immédiatement pour toujours».
Saint Jean de la Croix assure que « au soir de notre vie, nous serons jugés sur l’amour »
Catéchisme de l’Église catholique, 1021-1022.
ENFER
du latin : infernus, ce qui est en dessous
Pour beaucoup de peuples et de religions antiques, c’est le lieu du séjour des défunts après leur mort. Pour les chrétiens, c’est la privation éternelle du bonheur qu’il y a à partager la vie de Dieu (peine du dam, d’où le mot damnation). Le Nouveau testament n’a pas de mot pour désigner l’enfer en tant que sort réservé aux pécheurs. C’est en recourant aux images en usage dans le judaïsme de son temps, que le Christ en évoque la réalité. Cet enseignement ne précise rien, tant sur la nature de ces souffrances que sur l’idée d’un lieu où elles seraient subies; il met en garde chacun contre la possibilité effective d’un échec, à dimension éternelle, de sa vie. L’homme étant libre de refuser la plénitude de vie et de bonheur offerte par Dieu pour l’éternité.
SHÉOL
Dans les Ecritures hébraïques ce terme désigne le séjour des morts. Le Nouveau Testament utilise le mot grec « Hadès » qui fait aussi référence à la « place des morts ». Shéol/Hadès deviendra un lieu de silence et de ténèbres mais dans lequel Dieu est présent comme le dit le Psaume 138; séjour provisoire dans l’attente de la résurrection des morts et du jugement dernier. Dans le Credo les chrétiens affirment que « Jésus est descendu aux enfers ». L’apôtre Pierre nous rappelle l’universalité du salut apporté par Jésus (I Pierre 3, 18-19 et au chapitre 4, 5-6.)
GÉHENNE
Le mot est la transcription de l’hébreu Ge-Hinnon (Val de Hinnon) vallée située au sud de Jérusalem, où l’on avait pratiqué des sacrifices d’enfants en l’honneur du dieu Moloch. Le feu de ces sacrifices était resté le symbole du châtiment de ceux qui refusent le salut de Dieu, et la Géhenne, dans le Nouveau Testament, est synonyme de lieu de malédiction. La symbolique de la Géhenne est souvent liée à celle de l’enfer.
Église catholique en France
Édité par la Conférence des évêques de France